Impacts sur d’autres composantes de l’environnement - L’utilisation du « mini-Kiosque aux indicateurs » pour la mise en évidence des enjeux de qualité de la connaissance scientifique dans le débat social
Bayer juge les risques de l’imidaclopride pour l'environnement inexistants ou « acceptables » (Bayer, 2001) (Figure 1).
Figure 1. Commentaires sur l’indicateur « Persistance », par Bayer
La connaissance disponible indique toutefois des effets néfastes sur d'autres pollinisateurs et plus généralement sur les insectes, sur les oiseaux et sur les organismes aquatiques. Aussi bien les chercheurs queles apiculteurs insistent sur le fait que l’abeille est un bioindicateur pour l’état de l’environnement (Figure 2).
Figure 2. Commentaires sur l’indicateur « Persistance », par les Apiculteurs
Dans d’autres pays, l’information réglementaire sur les produits phytosanitaires identifie différents niveaux de toxicité pour les oiseaux, les insectes pollinisateurs et plus particulièrement les abeilles, les poissons et autres organismes aquatiques, ainsi que pour les mammifères (registres d’homologation des pesticides en Portugal, Belgique, Espagne, Canada, Etats-Unis, consultés sur le web en janvier 2006). Cet indicateur est utilisé par les apiculteurs et par les scientifiques pour donner des jugements sur plusieurs enjeux (« Abeille-bioindicateur », « Dignité, statut et image sociaux »), dans les divers scénarios (Figure 3, Figure 4)
Figure 3. Valeur de l’indicateur « Persistance », pour la cellule Api x Socio x ProvTourMaïs
Figure 4. Valeur de l’indicateur « Persistance », pour la cellule ScientifPubli x Bioindic x Maintenir
Le Ministère de l’Agriculture ne choisit pas cet indicateur, soit parce qu’il ne le considère pas pertinent pour les enjeux et les scénarios considérés, soit par comportement stratégique d’éviction de la discussion autour d’un potentiel problème.